Jusqu'au 23 février, Pascale Gadon Gonzalez expose deux de ses œuvres au musée Zadkine de la ville de Paris qui présente des sujets venant d'autres musées puisque ses expositions explorent un thème. Dans le cas présent, il est axé sur la forêt "Le Rêveur de la Forêt" .Ce sont des peintures, sculptures et installations à la fois modernes( XXe siècle) et contemporaines. "Je suis vraiment très heureuse qu'il ait retenu 2 images, l'une représentant un paysage photographié à La Vergne, une composition à différentes échelles, microscopiques et macroscopiques. En couleur, elle bouscule la perspective en utilisant des lichens saisis dans la nature. J'intègre ces micro-organismes à de grands panoramiques," explique Pascale. Il faut dire que cette artiste a pu, en 2017, travailler avec des scientifiques de l'université Paul Sabatier de Toulouse. Cela lui a permis de réaliser ses propres images à l'échelle cellulaire du lichen en profitant d'un microscope à balayage et à transmission.
Une artiste en arts visuels
Une gravure à la gomme bichromatée, procédé plus ancien que l'argentique
Un panoramique dans lequel sont insérés des lichens
Après des études en arts visuels, la création d'une école d'art à la Vergne (le Pac'Bô) où elle vit puis l'émergence de l'Épiphyte à Dirac,supplantant ainsi le Pac'Bô, elle partage désormais son temps entre le Grand Jeu tenu par l'association ADN (art dans la nature) et des travaux de recherches. "Voilà plus de 20 ans que je travaille sur la symbiose du lichen, réalisant une grande quantité d'œuvres. De nombreux scientifiques comme ceux du muséum de Paris s'intéressent à mes recherches sur ce végétal qui vit en symbiose (entre algue et champignon), parce que la notion d'individu est mise à mal par les récentes découvertes sur l'ADN: un individu est constitué de plus d'ADN extérieure à lui-même," poursuit Pascale qui espère organiser une grande exposition en Charente. On peut consulter son site www.pascalegadon.com